La divinité égyptienne Apis est symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique.
Apis est le nom grec d’un taureau sacré de la mythologie égyptienne vénéré dès l’époque préhistorique. Ainsi, les premières traces de son culte sont représentées sur des gravures rupestres. Puis il est ensuite mentionné dans les textes des pyramides de l’Ancien Empire et son culte perdura jusqu’à l’époque romaine. Enfin, Apis est symbole de fertilité, de puissance sexuelle et de force physique.
Son nom en hiéroglyphes :
Son lieu de culte principal est le Sérapéum de Saqqarah. En effet, c’est une nécropole antique consacrée au taureau sacré Apis, située au nord du complexe funéraire de Djéser en Basse-Égypte. Par ailleurs, le taureau, vénéré comme un Dieu, est momifié et enseveli à l’issue d’une vie toute entière consacrée aux cérémonies et aux offrandes dans son temple de Memphis.
APIS, DIVINITÉ ÉGYPTIENNE suite
Le taureau Apis, entièrement noir avec une marque blanche sur le front, est l’un des quatre animaux sacrés, avec les taureaux Mnévis d’Héliopolis et Bouchis d’Ermant et le bouc de Mendès. Ainsi celui-ci est choisi selon des critères très précis. Chacun de ces animaux incarne, sa vie durant, la divinité correspondante.
Photo ci-contre: Statue du dieu Apis d’époque ptolémaïque provenant de Memphis
***
Manifestation vivante de Ptah, à Memphis, la divinité Apis se rattache aussi au dieu Osiris, renaissant à travers la crue du Nil.
C’est pourquoi, à la Basse époque, on le trouve représenté sur le petit côté de certains sarcophages comme un taureau galopant, une momie sur le dos. Hérodote précise qu’”il est né d’une vache sur laquelle un rayon de lumière est tombé des cieux et qui a été la cause de sa conception” et qu’il porte un certain nombre de signes à valeur symbolique qui permettaient de le reconnaître.
A l’époque tardive, c’est vers lui que l’on se tournait lorsque l’on désirait sonder l’avenir. Et c’est par la bouche des enfants jouant devant le temple qu’il était censé répondre. Momifié après sa mort, il fut enseveli dans les immenses galeries du Sérapéum de Saqqara, au moins dès le Nouvel Empire. Dans le mur fermant chaque sépulture étaient incrustées des stèles d’adoration, parfois de très petite taille.
A l’époque ptolémaïque, il constitue, avec Osiris, la figure syncrétique de Sérapis, homme barbu coiffé d’un calathos (Un calathos est, dans l’Antiquité classique, une corbeille faite de jonc ou d’osier entrelacé, qui avait la forme d’un calice étroit à sa base, s’évasant graduellement et à large ouverture).
***