Arès est le dieu de la guerre dans la mythologie grecque. Il fait partie des 12 grands dieux du canon Olympien. C’est le fils de Zeus et d’Héra.

Toutefois, les temples voués au culte de ce dieu sanguinaire sont rares en Grèce. Ayant tout de même un très fort caractère, Arès incarne à lui seul la Tempête venue de Thrace. Mais ce dieu violent n’est ni agréable aux yeux des dieux, ni sympathique au regard des Hommes.

Zeus s’interpose entre Athéna et Arès, cratère à volutes de Nicosthénès, British Museum.
Jupiter et Junon sur le mont Ida, Antoine Coypel, 1699. Commons Wikipédia

Ce qui défini Arès, dieu de la guerre

      Nous revenons de ce pas sur le caractère qui vaut à Arès cette admiration. C’est simple: il n’aime, en effet que deux choses. Le combat et la discorde.

Côté équipements, Arès n’est pas en reste. Ainsi, il est armé d’une épée et protégé par une cuirasse de bronze. Il possède également un bouclier et casque qui vient coiffer sa tête.

Arès n’est pas seul dans sa quête meurtrière. Il es épaulé par Ényo, «Celle qui détruit les villes». Vient ensuite Déimos«La Terreur». Puis, enfin, Éris, «La Discorde».

Pour vous divertir:
Déimos représentée sur le bouclier de Léonidas, Sparte, en Laconie, Grèce
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Amours et descendance d’Arès

      Afin de rajouter une touche de romantisme à cette présentation d’Arès, le dieu guerrier, nous allons évoquer sa beauté. Et oui! Ce dernier, malgré la rudesse de son personnage, n’en demeure pas moins beau. Arès est viril et athlétique. Mieux vaut être en forme si l’on décide de prendre les armes!

Arès réussira même à conquérir le cœur de la belle Aphrodite (déesse de l’Amour)! Du fruit de cette union improbable naîtront de nombreux enfants. Notamment les célèbres Amazones! Mais aussi Phobos et Déimos, Diomède de Thrace, pour ne citer qu’eux…

Mars désarmé par Venus et Les trois Grâces, Jacques-Louis David, 1824 – Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
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      Il est aussi vrai que les aèdes ne manquent pas d’humour en évoquant les louanges d’Arès. Tantôt, ils appellent le dieu de la destruction: «protecteur des cités». Mais, dans un second temps, ces poètes le prient d’épargner la guerre et les meurtres qui lui sont généralement associés.

      Voilà! Nous conclurons ce chapitre sur Arès en citant un extrait des Hymnes homériques.

      «Arès au casque d’or, puissant conducteur de chars, intrépide sauveur de cités, armé du bouclier, revêtu d’airain, bras robuste et infatigable (..) . Accorde-moi, dieu heureux, le courage de respecter les lois de la paix, en échappant au combat de l’ennemi et à la mort cruelle».

Photo ci-contre: Statue d’Arès, Villa d’Hadrien.

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